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On se lève, ou non. Réveille difficile, courbaturée, entortillé dans un semblant de couette, un frisson. Une matinée encore bien trop fraîche pour cette veille d'été. On s'étire, on soupire. Encore une journée. Je n'ai même pas pensé à la fête des père. Embrasse-le, et souhaite-lui sa fête. Oups. Ce sera pour l'année prochaine. Alors on parlait, poussé par une jeune soeur trop bavarde. Que veux-tu pour tes dix-huit ans. J'aurais bien aimé demander de partir définitivement, mais j'avais peur de leur regard, il n'aurait pas compris que je n'avais que faire de leurs sentiments, de leur argent. Je veux ma liberté, ma vie, mes envies. Ma mère a tenté de deviner. C'est utile, c'est durable, c'est en France, en Espagne, Angleterre peut-être ?
L'Allemagne.

Moment de flottement. Il le savait, il ne dit rien, il sait toujours. "C'est pour ces conneries." Je t'emmerde douloureusement papa. Même ce mot me semble déplacé. J'aurais aimé lui crachait que cette connerie si magnifique sera probablement à l'autre bout du monde, et qu'elle n'aura que faire d'une petite sotte qui leurs court après sans jamais les effleurer. On ne c'est que croisé. Bien sûr que j'y vais pour cela. Sous le ciel de Berlin, Leipzig, Loitsche. Ma vie sera plus douce, plus mélodieuse. Quatre jour loin de tout. Quatre jour plus près de vous.
Ils auront fini par dire oui. Quoi que. Elle a accepté, tu ne le feras jamais, mais tu payeras. Tu ne sers qu'à cela. Mais je me fiche de le savoir. Ce qu'il y a, c'est que je vais y aller, pour la première fois, je vais quitter ce pays francophone. Je vais m'enfoncer dans un pays inconnu, sans vous. Je suis si heureuse. Fouler, votre terre, regarder vos nuage, que l'on m'insuffle votre air. Je vivrais plus longtemps.

Les grandes histoires sont toujours des histoires d'amour, même si des fois, elles sont compliquées.
Vous êtes et resterez ma plus belle histoire d'amour.